Fondé en 2001 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP), le Trio Chausson est devenu aujourd’hui une référence incontournable du paysage musical. 1er prix du Concours International de Musique de Chambre de Weimar en 2005 et « Rising Star » en 2007, les trois musiciens ont enregistré six disques chez Mirare; l’avant-dernier, consacré à Haydn et Hummel, a reçu le Gramophone Editor’s choice. Matthieu Handtschoewercker, violoniste à l’Orchestre de Paris, ancien soliste de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg et chambriste passionné, rejoint le trio en 2018.
Le Trio s’est produit dans les plus prestigieuses salles du monde telles que le Carnegie Hall, Le Concertgebouw d’Amsterdam, le Wigmore Hall de Londres, le Mozarteum de Salzburg, le Musikverein de Vienne, la Herkulessaal de Munich, la Philarmonie de Cologne, la Cité de la Musique, l’Auditorium du Louvre et la salle Gaveau à Paris, la Roque d’Anthéron, la Philharmonie de Saint Petersbourg, le Conservatoire de Moscou… Il est régulièrement invité aux Folles Journées de Nantes, Tokyo, Varsovie et Bilbao.
Le répertoire du Trio Chausson témoigne de sa passion pour la musique française et le classicisme viennois ; les trios de Haydn en particulier, dont la richesse et la liberté d’écriture sont une source d’inspiration inépuisable. Séduits par la générosité et la poésie d’Ernest Chausson, ils ont à cœur de jouer des trios de compositeurs romantiques français parfois injustement oubliés. Également friands de transcription, ils ont à leur actif une vingtaine d’arrangements pour trio tels que la Valse de Ravel ou l’Introduction et Polonaise brillante de Chopin. Leur vaste répertoire comporte les triples concertos de Beethoven et Chausson – une transcription du Concert op.21 réqlisée par le compositeur Mathieu Lamboley.
Le Trio Chausson s’est formé au CNSMDP, où il a bénéficié de l’enseignement de Pierre-Laurent Aimard et Claire Désert. Il a ensuite intégré l’European Chamber Music Academy où il a suivi plus spécialement les cours de Hatto Beyerle, personnalité musicale qui a été la pierre angulaire de leur carrière.
La transmission musicale étant particulièrement importante à leurs yeux, ils enseignent respectivement le piano à Torcy et la musique de chambre à Angers.
Célébré par la presse pour un jeu d’une extraordinaire sensibilité et d’une virtuosité éblouissante ainsi qu’ une complicité presque télépathique, le Trio Wanderer est devenu au fil des ans une formation incontournable de la scène musicale internationale. Ils ont choisi le voyage comme emblème, celui, intérieur, qui les lie étroitement à Schubert et au romantisme allemand et celui, ouvert et curieux, qui explore le répertoire de Haydn à la musique d’aujourd’hui.
Lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il remporte le concours ARD de Münich en 1988. A leurs débuts, les membres du Trio Wanderer suivent les master-classes de musique de chambre du Festival de la Roque d’Anthéron, master-classes qu’ils animent aujourd’hui depuis plus de dix ans comme professeurs.
Dans le répertoire des triples concertos, le Trio Wanderer a collaboré à plus de cent reprises avec des orchestres internationaux, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, les orchestres de Toulouse, Nice, Pays de Loire, de Picardie, Pau-Pays de Bearn, Montpellier, Liège, Teneriffe, Santiago de Chile, La Coruna, le Radio Symphonie Orchester de Berlin, le Malaysian Philharmonia Orchestra, la Württembergische Philharmonie, l’ Orquesta Sinfónica de Minería, le Sinfonia Varsovia, le Grazer Philharmoniker Orchester, le Nürnberger Philharmoniker, le Stockholm Chamber Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre Philharmonique National de Moscou, l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, l’Orchestre de Chambre de Paris et sous la direction de Yehudi Menuhin, Christopher Hogwood, James Loughran, François-Xavier Roth, Luis Langrée, Arie van Beek, Marco Guidarini, Ken-David Masur, José Areán, Charles Dutoit, James Conlon…
Outre des disques pour Sony Classical, Universal, Cyprès, Mirare et Capriccio, le Trio Wanderer entame en 1999 sa collaboration avec Harmonia Mundi. Vingt enregistrements ont été publiés depuis. Ces enregistrements ont été maintes fois distingués par la critique (Choc de l’Année du Monde de la Musique, Critic’s Choice de Gramophone, CD des Monat de Fono Forum, CD of the Month de BBC Music Magazine, Diapason d’Or de l’Année, Midem Classical Award).
Le Trio Wanderer a été distingué par les Victoires de la musique à trois reprises comme meilleur ensemble instrumental de l’année. En 2015, les membres du Trio Wanderer ont été promus au grade de Chevalier de l’ordre des arts et lettres.
Musicien précoce, François-René Duchâble obtient son 1er Prix du CNSM de Paris à l’âge de 13 ans. Trois ans plus tard, lors du Concours Musical International Reine Elisabeth de Bruxelles, il est remarqué par Arthur Rubinstein qui le conseille et l’encourage. En 1973, une fois le Prix de la Fondation Sacha-Schneider en poche, il entame une carrière internationale qui le mène à travers le monde. Il est invité par de nombreux festivals : Lucerne, Salzbourg, Lockenhaus, Berlin, Londres et ses célèbres Proms. Il se produit avec les plus grandes phalanges orchestrales, à Berlin, où il joue sous la direction d’Herbert von Karajan, Londres, Paris, Rotterdam, Montréal. Si son répertoire de prédilection est le romantisme allemand, de Beethoven à Brahms, en passant par Schumann, Chopin et Liszt, il ne néglige pas pour autant la musique du XXe siècle, avec Bartok, Ravel, et Poulenc. En 1981, il reçoit le Grand Prix de l’Académie Charles Cros pour son interprétation des Etudes de Chopin. En 1986, c’est pour l’enregistrement des œuvres concertantes de Poulenc qu’il est récompensé par le Grand Prix de l’Académie du Disque Français. En 1996, et pendant trois ans de suite, il est élu Soliste Instrumental de l’Année aux Victoires de la Musique.
Cependant, François-René Duchâble supporte de moins en moins les contraintes de la carrière artistique, lui reprochant « son rituel social sclérosé, les pressions médiatiques et le style de vie international déshumanisant ». En juillet 2003, il annonce sa « retraite » en larguant son piano, du haut d’un hélicoptère, dans le lac de La Colmiane, puis en brûlant son costume de scène à l’issue d’un récital. Désormais, il va gérer sa carrière différemment, privilégiant, pour ses prestations, des lieux insolites pour des récitals classiques : un refuge à 1700 mètres d’altitude sur la montagne de La Tournette près d’Annecy, la prison de Clairvaux, concerts-conférences sur des sujets médicaux, la cime d’un arbre de 12 mètres dans le Parc de St Cloud. En mars 2014, il participe à la manifestation caritative Glisse en Cœur, au Grand-Bornand, en jouant sur un piano monté sur des skis en train de descendre une piste.
C’est à l’école de musique de Savonnières que Maïté Atasay débute la clarinette. Son professeur, Véronique Vergnolle, lui confirme sa passion pour cet instrument. Elle obtient son D.E.M. en 2008 au C.R.R. de Paris dans la classe de Franck Amet et remporte en 2010 un 1er prix au concours Léopold Bellan. Après s’être perfectionnée dans les conservatoires de Saint-Maur-des-Fossés et de Draveil dans les classes de Véronique Fèvre et de Christian Viduvier, elle entre au C.N.S.M. de Paris dans la classe de Pascal Moraguès et d’Arnaud Leroy et y obtient son master en 2017.
L’orchestre occupe une place importante dans sa vie de musicienne. En 2013, elle devient la clarinette cosoliste de l’orchestre des Concerts Pasdeloup. En 2015, elle obtient le poste de clarinette basse solo des orchestres de la Garde Républicaine. Par la suite, elle est amenée à jouer avec l’Opéra de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse ou encore pour jouer des musiques de films avec le Sinfonia Pop Orchestra.
Elle est membre fondatrice du trio Zemlinsky (clarinette, violoncelle et piano), et devient membre du quintette à vent Logos avec lequel elle poursuit un master de musique de chambre au C.N.S.M. De Paris.
Encadrante depuis 2016 au stage de l’O.J.C., elle joue avec eux la sonate de Poulenc, orchestrée par Simon Proust. En juillet 2018, elle interprétera avec l’orchestre la rhapsodie de Debussy.
Brian Cocheril, issu d’une famille de musiciens a commencé la musique dès l’âge de cinq ans par le violon. Il se dirige très vite vers la percussion et entre au CRR de Rennes dans la classe d’Olivier Fiard en 1998. Jusqu’à son DEM en 2012 (dans la classe de Rémi Durupt), Brian multiplie ses approches de la musique, notamment par le jazz et les musiques afro-cubaines (cursus vibraphone jazz, ensemble Plaza Mayor) ce qui l’amènera à jouer avec des artistes tels Omar Sosa, Andy Narell, Pascal Salmon, Guillaume Saint-James..
Il continue son parcours en perfectionnement dans la classe de Jean Baptiste Couturier et Renaud Detruit au CRR de Tours, puis dans la classe de Chistophe Bredeloup et Benoit Masson au Pôle Supérieur de Paris-Boulogne-Billancourt, duquel il ressort avec un DNSPM et une licence de musicologie en 2017. Ses rencontres avec de nombreux percussionnistes réputés lors de stage et masterclasses (Gabriel Benlolo, Nicolas Martynciow, Emmanuel Curt, Damien Petitjean…) l’encouragent à se consacrer au travail des percussions d’orchestre, qui se muera en véritable passion.
Ce travail portera ses fruits lorsqu’il intègrera en tant que percussionniste les Orchestres de la Garde Républicaine en 2015, avec lesquels il se produira dans les plus grandes salles françaises aussi bien aux percussions qu’aux timbales (Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs Elysées, Palais des congrès de Paris…), tout en poursuivant sa collaboration avec d’autres ensembles (Orchestre Symphonique de Bretagne, Orchestre Pasdeloup, Paris Brass Band…). En parallèle, il fonde avec Manon Vacher le duo Alter Echo (Flûte-percussions) et ne délaisse pas le jazz avec l’ Hydrus Quartet, formation protéiforme dans laquelle il tient la position de bassiste-percussionniste.
Hugo Chenuet naît dans une famille de musiciens et commence le violon puis l’alto au conservatoire d’Angers. Diplômé des deux instruments, il intègre le Conservatoire National Supérieur de Lyon dans la classe d’alto de Christophe Desjardins.
Aujourd’hui en Master, Hugo Chenuet poursuit sa formation à l’étranger à la Hochschule de Munich auprès de Hariolf Schlichtig et à la Hoschule de Zurich avec Lawrence Power. En 2011 Il rejoint l’Orchestre Français des Jeunes puis l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne avec lesquels il se produit dans des lieux tels que la Philharmonie de Berlin ou l’Emirates Palace d’Abu Dhabi, pour interpréter la 2è Symphonie de Sergei Rachmaninov, le Ring sans paroles de Richard Wagner, Don Quichotte de Richard Strauss…
Depuis 2013, il joue dans des orchestres professionnels tel que l’Orchestre National de Lyon, l’orchestre OSE (Daniel Kawka) ou le Verworner-Krause-KammerOrchester à Munich (classique et électro), pour des concerts et des enregistrements ; 3ème Symphonie de Camille Saint-Saëns & Concerto pour orgue de Francis Poulenc, les concertos pour piano de Maurice Ravel…
Hugo Chenuet s’est distingué en musique de chambre, notamment dans l’enregistrement du Quintette op 44 de Robert Schumann pour Radio France au festival de “La Chaise Dieu”, ainsi qu’en Trio d’altos d’Emmanuel Nunes avec Christophe Desjardins et Cécile Costa-Coquelard au congrès “Viola d’Arco” de Porto en 2014. Lauréat du concours Prix d’Europe à Paris en janvier 2016, Hugo Chenuet se produit en soliste en récital et avec orchestre. Il joue des instruments de Marcus Klimke.
Né en 1993, Ludovic Levionnois débute l’alto à Angers dans la classe de François Hetsch où il obtient son DEM à 16 ans. Il se perfectionne actuellement au CNSMD de Paris dans la classe de Jean Sulem. Il a bénéficié, entre autres, des conseils du quatuor Ebène, de Barbara Westphal, Tatjana Masurenko, Frédéric Kirch, Christophe Gaugué… Passionné par l’orchestre et la musique de chambre, il a eu comme partenaires Jean-Louis Capezzali, Frédéric Tardy, Jean Claude Vanden Eynden, Antoine de Grolée, Lyonel Schmit, François Payet-Labonne, Richard Schmoucler, Svetlin Roussev, Eric Crambes, Thomas Tercieux, Alexis Galpérine, Raphaël Oleg, Guillaume Chilemme, Olivier Charlier, Jeanne-Marie Conquer, Guillaume Sutre, Suzana Bartal, Frédéric Kirch, Christophe Gaugué, Sung-Won Yang, Eric Levionnois et Yan Levionnois. Ludovic Levionnois a également participé aux festivals de Deauville aux côtés du quatuor Ebène, des Arcs où il est invité pour la troisième année consécutive en tant que « jeune talent » ainsi qu’au Festival des « Voûtes Célestes » et a été finaliste du concours des jeunes altistes et du concours d’Epernay en 2008. Intéressé par le mélange des différents styles de musique, il a également joué les 8 saisons de Vivaldi et Piazzola aux côtés de Richard Galliano. Il joue un alto de Patrick Robin de 2009.
Dessins : Alison Rabusseau
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